Les saisons changent, et soudain tout semble plus lourd : vous vous levez fatigué, l’humeur dans les chaussettes, l’énergie absente et la motivation en berne. Rassurez-vous, ce n’est pas « juste dans votre tête » : la fatigue liée au changement de saison est bien réelle et touche des millions de personnes, notamment au printemps et en automne. En cause ? Une combinaison subtile (mais redoutable) entre lumière, température, hormones et rythme biologique. Heureusement, il existe des solutions simples et naturelles pour traverser ces périodes plus sereinement. Découvrons tout ce qu’il faut savoir pour comprendre – et surtout contrer – cette fatigue saisonnière.

Pourquoi sommes-nous plus fatigués au changement de saison ?

Les effets des saisons sur le corps et l’organisme

Le corps humain est programmé pour s’adapter aux cycles naturels. Lorsque les saisons basculent, le système interne lutte pour garder l’équilibre : baisse ou hausse des températures, jours qui rallongent ou raccourcissent… Autant de signaux qui perturbent notre organisme et peuvent provoquer une fatigue passagère.

Ce chamboulement biologique nécessite une vraie phase d’adaptation, notamment au niveau du système immunitaire, qui peut devenir un peu « mou du genou » face à ces nouveaux paramètres.

Le rôle de la lumière et des rythmes circadiens

La lumière naturelle est le chef d’orchestre de notre rythme circadien, cette horloge interne qui régule notre sommeil, notre production d’hormones et même notre appétit. Au printemps, l’excès de lumière peut perturber la production de mélatonine (hormone du sommeil), tandis qu’en automne, sa raréfaction provoque souvent de la somnolence et une baisse de motivation.

Résultat : nous nous sentons “à côté de nos pompes”, avec une énergie en chute libre, peu importe la saison.

L’impact de la température et de l’humidité

En automne, l’humidité et la baisse des températures peuvent fatiguer le corps – surtout s’il doit lutter contre le froid. En printemps, c’est parfois l’inverse : les premières chaleurs, combinées aux allergies de saison (coucou le pollen), peuvent aussi être de redoutables dévoreurs d’énergie.

Reconnaître les signes de la fatigue saisonnière

Symptômes fréquents : physiques et psychologiques

La fatigue changement de saison peut s’exprimer de nombreuses façons : une impression de “ne pas émerger”, des coups de mou l’après-midi, des difficultés à se concentrer… Mais aussi :

– Sommeil moins réparateur
– Tensions musculaires
– Baisse de moral ou irritabilité
– Sensibilité au stress
– Besoin accru de grignoter

Sur le plan physique, le corps peut aussi accuser une certaine lenteur, une sensation de lourdeur, voire un transit paresseux.

Différences entre fatigue saisonnière et fatigue chronique

Une fatigue saisonnière est généralement passagère (quelques jours à 2-3 semaines), alors qu’une fatigue chronique perdure au-delà d’un mois, avec un réel impact sur la qualité de vie. Si vous ressentez une fatigue persistante malgré un bon mode de vie, il convient d’en parler à un professionnel de santé.

Nos conseils pour réduire la fatigue liée au changement de saison

Adapter son alimentation : fruits, légumes de saison et vitamines

Manger selon la saison n’a rien de gadget : c’est une excellente manière de soutenir naturellement son organisme. Certains aliments sont de véritables boosters d’énergie et permettent de mieux résister aux changements.

À privilégier :

Fruits riches en vitamine C : kiwi, orange, pamplemousse
Légumes de saison : chou kale, épinard, betterave, carotte
Oléagineux : amandes, noix (riches en magnésium)
Poissons gras : saumon, maquereau, sardine (oméga-3)
Légumineuses : lentilles, pois chiches, haricots rouges

Une alimentation plus alcaline peut aussi aider à réduire l’accumulation de toxines et à mieux résister aux agressions extérieures comme les virus saisonniers.

Favoriser un sommeil réparateur malgré les variations externes

Un bon sommeil joue un rôle fondamental dans la récupération. Les changements de lumière affectent notre rythme, mais certaines astuces peuvent rééquilibrer tout ça :

À tester :

– Évitez les écrans 2h avant le coucher
– Instaurez une routine du soir stable
– Dormez dans un espace aéré et sombre
– Décalez votre réveil progressivement selon la lumière du jour

Et si vous êtes curieux, découvrez les effets du sommeil biphasique, une alternative naturelle à l’insomnie de mi-saison.

Maintenir une activité physique régulière même en saison froide

Bouger, même doucement, stimule la circulation, active la production d’endorphines (nos hormones feel good) et redonne un vrai coup de fouet.

– 30 minutes par jour suffisent (marche rapide, yoga, vélo)
– À pratiquer si possible en plein jour pour maximiser l’effet « lumière »
– Misez sur l’ancrage corporel et le mouvement doux comme la danse intuitive ou la marche pieds nus (oui, même à l’automne !)

Utiliser les compléments alimentaires en soutien ponctuel

Si malgré tous vos efforts le coup de mou persiste, une cure de compléments alimentaires ciblés peut soutenir l’organisme :

Magnésium pour apaiser le stress physique et psychologique
Fer (si carence) pour soutenir la vitalité
– Vitamines B et C pour le métabolisme énergétique

Voici un lien intéressant sur les bienfaits du magnésium marin si vous voulez approfondir.

Idées reçues sur la fatigue saisonnière : le vrai du faux

Le changement de saison rend toujours malade ?

Faux. Il affaiblit parfois nos défenses, mais on ne tombe pas malade uniquement à cause d’un changement de saison. C’est la combinaison fatigue, stress, toxines et sommeil perturbé qui fait le lit des petits virus.

Les femmes sont-elles plus concernées ?

Pas nécessairement, mais les variations hormonales propres au cycle menstruel peuvent rendre les changements plus impactants chez certaines femmes, notamment au niveau de l’énergie et du sommeil.

La fatigue saisonnière est-elle un problème mineur ?

Non. Elle peut altérer la qualité de vie, la concentration, l’humeur, la motivation. Mieux vaut la prendre en compte en adaptant son hygiène de vie que de la balayer d’un revers de main.

FAQ – Vos questions sur la fatigue au changement de saison

Combien de temps dure une fatigue saisonnière ?

En moyenne, elle dure entre quelques jours et 3 semaines. Elle peut se résorber facilement avec une bonne routine : lumière, sommeil, alimentation équilibrée. Si elle perdure, c’est un signal à ne pas négliger.

Faut-il consulter un médecin pour cette fatigue ?

Pas obligatoirement. Mais si la fatigue est intense, dure plus d’un mois et entraîne des troubles du sommeil, digestifs, ou neurologiques, une consultation s’impose.

Quels sont les meilleurs remèdes naturels ?

Les meilleurs alliés ? Un bon rythme de vie, une alimentation vitaminée, une exposition régulière à la lumière, de l’activité physique, et un éventuel soutien via des plantes médicinales ou cures saisonnières (magnésium, plantes adaptogènes…). Pensez aussi à faire le tri dans vos toxines alimentaires : sucre, alcool, gras saturés, souvent en excès dans nos vies modernes.

Pour aller plus loin

La transition entre les saisons est un moment délicat pour le corps, mais aussi une opportunité d’ajuster nos routines. En prenant soin de votre lumière, de votre assiette et de vos heures de sommeil, vous pouvez limiter les effets du creux saisonnier. Et pour ceux qui veulent booster naturellement leur système immunitaire ou repenser leur quotidien façon zen, le changement peut aussi devenir un allié.

Vous avez aimé ces conseils ? Ne manquez pas notre article pour créer votre routine matinale bien-être et accueillir chaque saison avec sérénité.

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Dernière mise à jour : 4 novembre 2025